Histoire pour concierge en pourquoi bémol...

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Berenor
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Post by Berenor »

Je me souviens, cette année là, j’avais enquêté sur une affaire vraiment étrange, même plus qu’étrange, une histoire de tordus comme on en voie peu dans toute une carrière et heureusement ! Mais le plus intéressant, c’est que je vous la raconte (le statut politique des lapins de Laponie d‘origine Austro-Hongroise est aussi un sujet très intéressant, mais sûrement moi que cette histoire).

Dans le courant du mois de mars, je reçus un appel plus que bizarre, c’était le chef de la police en personne, qui haletait au téléphone comme un gros phoque neurasthénique en pleine crise d’asthme, c’est vous dire ! Cette courte mais brève discussion téléphonique ne te passionnerait guère mon chère lecteur car elle est ponctué de points de suspensions toutes les deux syllabes... On va donc faire simple, je lui ai promis de venir dès que possible, enfin après mon café croissant car le petit déjeuné, c’est comme un bombe artisanale fabriqué par un myope parkinsonien avant un repas avec sa belle-mère, faut pas y toucher ! Quoi que dans le premier cas on ne risque pas de finir aux urgences après une explosion soudaine de croissant... sauf si c’est un très gros croissant... Mais là je m’égare, après certaines mauvaises langues vont dire que je meuble mon histoire avec mes délires de croissants explosifs, mais ils verront qu’ils ont tort. Sur ce je continues mon histoire, à moins que vous vouliez que je rédige une thèses sur les dangers des caleçons couleur zèbre ? (qui est une très jolie couleur pour un caleçon mais qui fait mal aux yeux au bout d’un moment... remarquez on s’en fous personnes ne passe jamais quatre heures à mater son caleçon...)

Franchement, être un des plus grands détectives français ce n’était pas pour moi. J’avais choisis ce métier pour être tranquille en enquêtant les maris qui engrossent leur voisines de pallier pendant que leur cher (voir très cher suivant le prix de l’alliance) et tendre (voir très tendre au dessus de 90 kilos) font gentiment les courses au super marché et que leur fils se remplis les narines de colle en faisant croire que c’est du Vicks... mais non il fallait toujours que ça tombe sur moi un meurtre bizarre et voila qu’on me téléphone en plein petit déjeuné... Y’a intérêt à ce que le nombre de zéros sur le chèque soit conséquent au préjudice occasionnés et échelonné avec une majoration suite aux troubles psychologique et intestinaux résultants d’un coup de téléphone oh trop combien matinal ! (vous avez vus comme je parles bien des fois ? Bon je n’ai aucun mérite, une de mes ex était avocate...)

J’ai honte car en me relisant je constate que j’ai déjà presque remplis une page entière rien qu’avec mes histoires capilo-tractés. (d’autres auteurs beaucoup moins imaginatifs auraient écrit “tirés par les cheveux”) Aventurons nous donc dans la suite de mon récit, et je te fais la promesse adoré lecteur de ne plus divaguer sur les croissants explosifs, ni les caleçons couleurs zèbres qui font mal aux yeux...


Je descendais rapidement les quatre étages (sans ascenseur, bien évidement) de cet ancien immeuble toulonnais, sautais dans mon bolide, une puissante 504 Peugeot avec laquelle j’atteignais la barre mythique des 130 kilomètres heure aux seules conditions d’une pente (favorable) de 30 degrés et d’un vent arrière de force neuf (minimum), j’aurais bien voulus la garder jusqu’à la fin de mes jours, ou au moins des siens, malheureusement un platane d’une vingtaine de mètre en avait décidé autrement le jour ou il s’est jeté sous mes roues bien décidé à en finir avec la vie, deux ans après l’affaire qui nous intéresse ici... Je roulais donc à toute allure c’est à dire dans les cinquante kilomètres heure, non par respect scrupuleux du code de la route (on m’a suspendus quatre fois mon permis de conduire) mais parce que mon carrosse était poussé à son maximum dans une rue légèrement en côte qui me menait à ma destination finale (rien à voir avec le film du même nom): le lycée Bonaparte.
J’arrivais devant les hautes grilles du lycée. Plusieurs cars de Police et de nombreux badaux (NDR: je ne comprends pas pourquoi mon programme de traitement de texte me dit que je me trompe d’orthographe, et comme j’ai la flemme de chercher, il sera admis que badaux s’écrit comme ça un point c’est tout ! De toutes façons, vous avez pas le choix, c’est MON histoire !) aux regards bovins s’agglutinaient devant l’entrée. Ma carte de détective en main, j’eus vite franchi les quelques mètres qui me séparaient de la cour intérieur. La vue de ses bâtiments tous plus gris les uns que les autres me rappelle pourquoi on me surnommait “l’esquive”, ce pseudonyme ne m’avait pas été décerné pour ma grande dextérité et mon aptitude naturelle à évité les coups, mais plutôt pour celle d’éviter les cours... Je croisais le concierge complètement blafard, il devait avoir trouvé le corps car de nombreux agents lui posaient des questions. Une jeune recrue, sûrement peu habitué à la vue d’un véritable cadavre, véritablement mort, véritablement froid et tout aussi véritablement bleu, m’indiqua fébrilement la cave où d’après les bribes d’informations que j’avais obtenue du pinnipède (nom scientifique très bizarre désignant tout connement un phoque... Je sais que tu dois être éblouis par ma culture personnelle cher lecteur, mais je suis comme les grand magiciens, je ne révèlerais jamais le secret de mon savoir ! Bon d’accord, mon secret à moi s’appel robert, il fait dans les un mètre vingt et est donc de taille modeste, certains diront qu’il est petit...) le crime s’était produit. (je sais ce petit bous de phrase est complètement détaché du restes, mais cela arrive parfois lorsque, poussé par une inspiration divine l’auteur s’épanche sur sa vie... les mauvaises langues, toujours eux, diront que c’est pour meubler une histoire et qu’un parenthèse de 7 lignes est totalement injustifié... et ils n’ont peut-être pas tort... Alors toutes mes excuses !) C’étais le chef de la police (le pinnipède cité deux parenthèses plus haut) qui venait tout juste d’être nommé qui m’avait appelé, et pour que la police fasse appel à moi, ce devait être grave car ils m’appelaient rarement, ou que ces cher gallinacés soient effroyablement stupides (ce qui était beaucoup moins rare...) Je descendis un cour escalier et arrivais dans la cave où de nombreux photographes photographiais (ça tombe sous le sens non ?) la scène. (je n’ai jamais compris les raisons sous jacentes à l’utilisation de ce terme théâtral dans une enquête policière, mais comme je préfère éviter de me mettre à dos l‘académie française, qui m’en veut déjà à mort... passons) Le grand (et gros) chef était dans un coin de la cave, le regard morne : “Si je vous ai appelé, me dit-il d’une voix caveuse, (et non pas caverneuse car nous étions bel et bien dans une cave) c’est parce que... c’est une affaire de meurtre, mais surtout... il y a eu viol... et aussi mutilations. Tout ce que nous avons comme indices, c’est un ticket de restaurant datant d’hier soir, un portefeuille où rien ne semble manquer, tous ses bijoux sont encore là, on a aussi retrouvé des traces de beurre. J’écoutais le commissaire sans prononcer un mot, m’imaginant tous les scénarios possibles, il continuait son inventaire. La victime, une certaine Brita Von Allen (à vos souhait), qui d’après le proviseur, était une étudiante allemande venant au lycée car elle comptait continuer ses études en France.
_ Qu’en pensez-vous ?
_ Je ne pense pas rétorquais-je, je constate et j’agis. (j’ai toujours rêvé de sortir des phrases dignes de Magnum) Je vais donc commencer par aller dans ce restaurant. Ce n’est pas très loin, je vais y aller à pieds.(en fait pour y allé en voiture, j’aurais du pousser mon corbillard sur 100 mètre pour qu’il démarre et une flemmagite aigus m’en empêchait) “Au fait, vous voulez un Tic Tac pour faire l’Allen fraîche ?” Je ne sais pas pourquoi, mais ce calembour ne semblait guère amuser la pinnedepède. C’est peut-être aussi pour cela que j’ai continué détective, car mes talents de comique émérite ne semblaient pas aussi “émeriteux” que je le pensais.

Je longeais la longue allée de platanes du Boulevard de Strasbourg et débouchais sur un petit restaurant faisant l’angle avec la rue qui monte vers la gare, il paraissait d’aspect modeste mais plutôt bien entretenu, j’entends par la que la façade avait été repeinte il y a à peine six ou sept an. J’y entrais et une petite sonnette tinta quand j’ouvris la porte, comme dans les seventies, me disais-je, quoi qu’à bien y réfléchir, je n’étais pas encore né à cette époque du crétacé supérieur (merci Robert). Je m’approchais du comptoir chromé, derrière lequel, un homme d’une carrure impressionnante se tenait vêtu d’un tablier et d’une toque qui jadis (Oui, jadis, car si les toques existaient au Moyen-Age, celle-ci devait dater de bien avant encore) devait avoir été blanche (vous remarquerez l’utilisation du conditionnel). Il tenait dans sa main de géant une spatule à retourner les steaks, elle semblait tellement minuscule qu’on aurait dit Goliath tentant de maîtriser David (en imaginant que David soit en acier inoxydable oxydé et qu’il ne dépasse pas le millimètre d’épaisseur). Je n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il me prit à partit : “Et pour monsieur ? Un poulet élevé en commissariat ?
_ Très drôle, (si si je vous assure !) mais, de une, je ne suis pas de la police et de deux, je préfèrerais un bon steak !”
Le gros bonhomme partit dans la réserve en s’esclaffant, il revint quelques instant plus tard avec un bout de viande sanguinolent dans sa grosse paluche. D’un geste qui me surpris par sa souplesse (toute relative quand même), peu commune pour un tel éléphant, il jeta le steak sur la plaque de cuisson.
“ Alors que voulez-vous ? me dit-il, car même si vous n’êtes pas de la police vous cherchez quelque chose.
_ Il me surpris une fois de plus, mais par ses déductions cette fois, alors je lui tendit l’une des photos que le grand (et toujours gros) chef m’avait donné. Vous souvenez-vous de cette femme ? Lui demandais-je d’un ton détaché. A sa vue, le titan perdit immédiatement son sourire et presque simultanément il eu un sursaut en arrière qui faillit dévaster la cuisine.
_ Que voulez-vous savoir ? Me demanda-t-il d’une voix tremblante.
_ Toujours d’un voie tranquille je lui répondit, comme je vous l’ai déjà demandé, avez vous déjà vu cette femme ? En lui posant cette question, je lui rapprochait encore plus la photo de la défunte de la péninsule lui servant de pif (j’arrive pas à me souvenir qui a dit ça...).
_ Heu... oui, elle est venue ici hier soir avec un homme... elle est morte ? me dit-il avec sa bouche en forme de O dans laquelle on aurait pu installer un silo de missiles.
_ Oui. Que pouvez-vous me dire sur cet homme ? Toute la technique de l’interrogatoire est-là, poser des questions, répondre brièvement au “client” et enchaîner immédiatement avec une autre question pour qu’il réponde du Tac au Tac (et non pas du Tic Tac, je rappel que cette blague n’est pas drôle !). C’est quand on ne réfléchit pas qu’on crache le plus d’information. Et le golgoth en face de moi avait l’air très doué pour ce qui est de ne pas réfléchir.
_ C’est un habitué du restaurant, il vient quasiment tous les jours, et cette jeune femme aussi, c’est sûrement comme cela qu’ils se sont rencontrés, ils ont mangé ici hier soir et sont partis vers minuit, une heures du matin. Je me souviens bien d’eux, ils ont été les derniers à quitter le restaurant, et ils avaient l’air de bien s’amuser.
_ Vous savez, on a vu l’assassin de Kennedy boire un Coca deux heures avant de tirer... Pouvez-vous me dire où je pourrais le trouver ce monsieur ?
Il me désigna un homme que je dirais anglais, ou bien italien, ou peut-être bien belge assis à une table devant un plat de frite bien grasses. Et vu la tête que faisait King-Kong il serait mon prochain “client”. C’était un homme d’une quarantaine d’années, de taille et de constitution ordinaires, son tempérament sanguin le trahissait par une coloration foncée du visage ; il avait une figure chaleureuse, des traits réguliers (pourquoi parle-t-on de traits ?) avec un nez fort (encore une expression que je n’ai jamais pus comprendre), ses yeux doux, plus intelligent que hardis, donnait un certain charme à sa physionomie. Si tant est qu’on soit amateur, d’homme d’une part et de belge d’autre part, oui j’ai deviné qu’il était belge car s’il avait été italien, il aurait mangé des pattes et s’il était anglais il mangerais ses frites avec le petit doigt en l’air. (C’est beau l’esprit d’analyse et la rapidité d’interprétation des situation dont fait preuve ma pomme). Il regardait sans cesse sa montre, mais avait l’air calme, chose rare pour quelqu’un qui vient de tué une femme il y a quelques heures, mais bon, on a vu l’assassin de Kennedy... Je m’approchais de lui ma photo toujours en main, bien décidé à entendre ses aveux, même si le fait qu’un tueur se balade tranquillement à cent mètres du lieux de son crime sans sourciller le mettrait dans la case des gens au mauvais endroit, au mauvais moment (ou peut-être dans celle des gens totalement stupides). Je sais ce que vous allez dire, on a vu l’assassin de Kennedy...
Sans le saluer, je lui collais la photo sous le nez et lui demandais du Tac au Tac (arrêtez avec cette histoire de Tic Tac !!!):
_ Vous la connaissez ?
Sa réaction à la vue du corps éventré qui, pour vous donnez une assez bonne idée de l’état dans lequel il était, aurais mieux été découpé si c’était un mouton prêt pour une michouï. Je sais, c’est pas terrible comme description mais si je faisais une description plus précise, vous risqueriez de salir ces jolies pages toutes blanches avec votre repas d’hier... surtout si vous avez mangé de la banane écrasée ce serait encore plus dégueulasse, les pages collés et l’odeur de... Bon c’est trop horrible, je préfère m’arrêter ici. Revenons en à notre mouton (belge en l’occurrence), qui devenait blafard.
_ Heu... elle est morte ?
L’envie de lui dire : “Non non, elle a joué à un nouveau jeux, “je t’éventres tu m’éventres avec un grand couteau, le premier qui mourra aura une enquête” et qu’elle avait perdue. Mais je crains que lui non plus ne comprenne mon humour, alors je m’abstins. Je lui répondis :
_ Oui et vous êtes le principal suspect. On vous a vu hier soir avec elle et vous seriez partis de ce restaurant vers une heure du matin. A huit heures on a retrouvé son corps. En sept heures vous aviez tout votre temps pour la violer et la tuer. Que pouvez-vous me dire pour tenter de me prouver votre innocence ?
_ Heu... C’est assez gênant à dire...
_ C’est ça ou la garde à vue.
_ Je vois... en fait après le restaurant pour rigoler, on a voulu faire l’amour dans un endroit incongru, et comme le lycée est à cent mètres d’ici, on y est allé et on l’a fait dans la cave. Je l’ai laissé endormie vers quatre heures du matin et je suis rentré chez moi. On avait rendez-vous ici à onze heure trente.

Dans une cave, vraiment, y’en a qui on de l’imagination !!! Mais soyons sérieux, vu sa tête et son comportement, soit ce n’est pas le coupable, soit on lui remet un oscar. N’étant pas policier, je ne pouvais pas l’arrêter sauf sur flagrant délit. Je suis donc retourné au Lycée, dans l’espoir d’y voir un peu plus clair. En arrivant je remarquais un sans abris couché sur un banc l’air troublé. Mon petit doigt me disait qu’il savait quelque chose, je vins (il avait l’air de s’y connaître vu son odeur) donc à sa hauteur. Comme me disait mon professeur en criminologie, “un témoin, c’est comme une femme. Des fois il faut être doux et attentionné mais il faut aussi une bonne claque de temps en temps”. Dans ces cas là, la manière douce est préférable. Je commençais l’air de rien :
_ Ca va l’ami ?
_ OUI j’étais là hier soir, OUI j’ai vu un couple entrer, et OUI je n’ai vu qu’un homme sortir.
Mais ils commencent à m’énerver à tous deviner mes questions !

Note pour plus tard: vérifier en rentrant si j’ai policier écrit en lettres majuscules sur le front.

Bon je tentais de garder mon sang froid et de continuer :
_ Vous souvenez-vous de quelque chose ?
_ Oui, l’homme avait un superbe costume d’un blanc immaculé, même par une nuit sans lune, on l’aurait vu à dix bornes.
_ Et en sortant ?
_ Pareil, sauf que je crois qu’il avait un problème de braguette, il n’arrivait pas à la fermer.
Un homme en blanc qui découpe une femme comme un kebab sans se salir avec la moindre goutte de sang est soit innocent soit sponsorisé pas “Skip machine” et là, monsieur propre peut aller se faire des dred locks. Bon allons voir le grand (et non moins gros) manitou, stressé comme il est, il serait capable de démonter le Lycée brique par brique pour trouver un simple indice. Il se trouvait toujours dans son coin de cave, mais, il parlait cette fois-ci avec le concierge. Estimant que j’avais plus important à dire, je lui coupait la parole :
_ On peut oublier le restaurant, celui avec qui elle a passé la soirée, ne l’a pas tués, ils étaient venu ici pour une expérience sexuelle qui a mal tournée pour la jeune fille. La victime n’a donc pas été violé, mais tué après avoir passé du bon temps avec notre Roméo belge. Le tueur est donc passé après, ils se sont battu et il s’est prit pour Jack l’éventreur. “Mes allusions ne semblaient toujours pas ravir le boss.” D’où les traces de lutte et le cadavre. Le tueur est passé entre quatre heures et huit heures, heure du départ du Don Juan et heure de la découverte du corps par le concierge, M. Peyron ici présent. A l’annonce de son nom, le concierge eu un sursaut. Mon petit doigt me disait (oui je sais, mon petit doigt me dit beaucoup de chose, mais comme on se connaît depuis une vingtaine d’année...), il me disait donc que cet homme était louche, plus que ça même, mes deux petits doigt me le disaient (Eh oui j’en ai deux ! On se dit beaucoup plus de choses à trois). Je demandais alors :
_ Qui reste ici la nuit ?
Le concierge me répondit du Tac au Tac (Non !!! Ca suffit maintenant !) que lui seul restait la nuit mais qu’il avait regardé la télévision toute la soirée et qu’il s’était couché après. Cette fois, pas de doute possible, mes deux petits doigt et même mes deux petits orteils (eux aussi je les connais depuis longtemps) me disaient qu’il mentait.
_ Chef, puis-je aller visiter l’appartement de Mr Peyron ?
_ Heu.... oui, je n’y voit pas d’inconvénients .......
_ Alors c’est réglé, vous me montrez le chemin ?
Je suivis alors le concierge dans son ascension vers son appartement au quatrième étage. Il m’ouvrit sa porte et immédiatement, je sentis une forte odeur d’encens.
_ Ca sent bon l’encens ici ! (enfin ça pourrait sentir bon si l’air n’en était pas saturé au point de faire un cratère dans la couche d’ozone)
_ Oui je sais, comme je fume beaucoup et que je n’aime pas l’odeur du tabac froid, je fais brûler de l’encens.
Pour un homme qui fume beaucoup, je trouve qu’il a de bien jolie dents blanches, et des doigts impeccables notre concierge.
_ Vous pouvez me donner la marque de vos cigarettes ?
_ Heu... des Marlboro rouge, pourquoi ?
_ Parce que je ne savais pas qu’elle ne faisaient pas de cendres, qu’elles ne salissaient pas les doigts et ne jaunissaient pas les dents ....
A ces mots, il blêmit.
_ C’est... parce que je suis maniaque et que je nettoies très souvent...
_ Ah vous avez oublié de faire la poussière sur la table...
_C’est qu’avec toute cette histoire je n’ai pas eu le temps de...
Je me baladais dans l’appartement en regardant à droite et à gauche, et c’était bizarre car il y avait tout pleins de statues d’une sorte de dieu, indien je dirais.
Je fus arraché à mes pensée quand soudain il sortit une sorte de cimeterre de derrière le canapé, vu la taille de son arme il aurait fait pleurer de jalousie Conan le barbare. C’est alors qu’il se jeta sur moi en criant :
_ Espèce d’impie, tu es comme cette traînée, vous bafouez tous la volonté du Geyenkidama !!! Vous allez vous aussi mourir !!!
Déséquilibré, je tombais à la reverse et me fracassais lourdement sur la table, qui, heureusement pour moi étant faite de verre et donc vola en éclat ralentissant ma chute (enfin bon, tout est relatif). J’eu tout juste le temps de me relever et de m’emparer d’un coussin pour parer son coup. Parer est un bien grand mot car le coussin à littéralement explosé faisant voler des plumes dans toute la pièce. On se serrait cru en colonie de vacance, quand on se mettait sur la gueule à coups de coussins). Il revint à la charge. Que fait-on déjà quand on tente de faire de vous une brochette en se ruant sur vous ? Ah oui, il faut se servir de la force de l’adversaire et l’additionner à la sienne pour le contrer. Mais un coup de son hachoir géant dans l’épaule me fie oublier mes cours et un bon croche patte le fit basculer en avant, ce qui, malheureusement pour lui le fit traverser la vitre de son salon. Certes la fenêtre ralentit sa chute au départ, mais malheureusement pour lui, il n’avait pas de table en verre pour ralentir sa chute à son atterrissage... Mais bon, il est scientifiquement prouvé que lorsqu’on tombe du quatrième étage, une table en verre ne ralentis pas vraiment la chute ou à la limite, elle la rend simplement plus bruyante.

A l’arrivée au sol, le nom de crêpe serait plus approprié que celui d’homme vu son état. J’ai dut alors faire un long rapport, très long même, car il y avait une quarantaine de pages et mes deux fidèles petits doigts n’en pouvaient plus (oui je me sers de mes petits doigts pour écrire, et alors ?!). On a appris par la suite que ce concierge apparemment sans histoire était en fait un fanatique appartenant à une puissante organisation qui punissait la luxure, volait des chameaux et accessoirement même des nains de jardins balnéocantatophiles (qui aiment chanter dans leur bain) de temps à autres... Cette secte disparue au quatorzième siècle (enfin on croyait) car elle ne comptait que très peu de fidèles, c’était certainement à cause du rituel que les adeptes devaient accomplir, car chaque semaine il devaient se flageller le testicule gauche avec une branche de houe recouverte de tiques. Le concierge devait être le dernier adepte pratiquant de cette religion disparue, et on comprend pourquoi !
Je dois vous laisser car un bon repas m’attend, kebab, michouï, crêpes et banane écrasé sont de mise....
Ah j’allais oublié, tu auras remarqué adoré lecteur que mention à été faite d’une tache de beurre sur les vêtements de la victime, je suis certain que tu t’es demandé tous au long du récit quels étaient les aboutissants de cette constatation oh combien importante. Il s’avère que l’explication est très simple, les allemands n’étant pas réputés pour leur finesses culinaires, Brita mangeais comme une porcasse et s’est foutue du beurre de partout sur sa jolie robe. Comme quoi tous les indices ne mènent pas au rhum !


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berenor tu as fais une faute d'orthographe à la rubrique "Emploi", c'ets teps partiel et non temsp

Berenor
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Post by Berenor »

En fait c'est juste que je voulais remonter mon histoire pour que les "nouveaux" puissent la lire et aussi pasque je trouve que le ton est un peu déprimant ces temps ci sur le forum histoire... ;) :D :D

Bonne lecture !!!
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berenor tu as fais une faute d'orthographe à la rubrique "Emploi", c'ets teps partiel et non temsp

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entr0py
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Post by entr0py »

Tu as écrit en dessous, donc je suppose que l'on peut commenter, oui c'est de l'humour ras de gencive oui oui hein? Ben euh désolé j'ai une histoire un peu sympa ni drôle ni pas drôle mais j'ai pas le temps de la finir c'est pas ma faute alors cesse de t'offusquer du ton des histoires elfe de malheur et cherche plutôt la solution de la vallée des bannis :D ...
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Post by Sad Angel »

Ouais bah moi mon histoire elle est po triste dabord! c'est lhistoire dun guerrier qui va prendre du bon temps avec une superbe barde alors.....
may the flemme be with you
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Berenor
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Post by Berenor »

Arrffffff je savais que j'aurais du fermer ce topic... bon pas grave en tous cas, avant de parler entr0py, finis de lire... et pour tétram ben j'ai pas suivis toute ta critique très constructive mais bon je sais déjà que Will, Gunsmith et BoF ont adorés... :D :D
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berenor tu as fais une faute d'orthographe à la rubrique "Emploi", c'ets teps partiel et non temsp

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Sad Angel
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Post by Sad Angel »

mais jai adoré ta nouvelle! jai juste eu envie de tembeter et jai réussi! elle est très bien! pas toujours très coherente mais jai cru comprendre que c'etait ta premiere histoire et on y fait souvent des ereurs(voir l'histoire a la premiere personne)
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Feaelda
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Post by Feaelda »

J'ai lu ta nouvelle (avec un peu dr retard, certes) et franchement, j'ai bien aimé. Ca m'a fait rire, surtout l'histoire de la bagnole et de l'arbre sucidaire :lol: rofl: :lol:
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Berenor
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Post by Berenor »

:D :D :D

EN même temps, que vous rigoliez, c'était le but, alors bon... :P
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berenor tu as fais une faute d'orthographe à la rubrique "Emploi", c'ets teps partiel et non temsp

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