L'histoire d'un monde

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lendraste
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Message par lendraste »

Loreval : projet d'un multivers Neverwinter Nights persistant bâti sur un background original. Base de départ d'un univers plus vaste et à enrichir de personnages, de mondes et de récits aventureux.
Le Monde de Loreval vous est ouvert :-)


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Lendraste de Loreval
Qui cherche la Vérité cherche celui qui la détient, car elle n'existe pas à l'état naturel.

<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: lendraste le 2002-08-29 15:59 ]</font>

Destos
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Eternel Poète
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Message par Destos »

Vu que sans doute peu de personnes prendront ce lien pour découvrir lhistoire de ce monde que jai lue et bcp aimée...
et bien je poste ici lintroduction a "Loreval" pour vous donner envie d'aller sur le site...et puis le texte est bien.
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Voici une petite nouvelle pour éclairer les âmes égarées sur l'idée maîtresse de l'univers de Loreval, la base sur laquelle je souhaite développer une communauté de joueurs.

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"Loreval ?!
- Oui, c'est ainsi que se nomme cet endroit", répondit la voix affable de ce qui paraissait être un moine.
De longs instants de silence firent suite à cette déclaration. L'homme qui était étendu dans une couche peu confortable paraissait épuisé, mais son visage trahissait bien autre chose que de la fatigue. Ses traits se tirèrent davantage, quand, dans sa réflexion, parvenait les réponses, ou plutôt l'absence de réponse à ses questions.
"Comment vous appelez-vous ?" demanda le moine hésitant à le sortir de sa torpeur.
"Hans... Hans Greborn... Enfin je crois", répondit-il incertain.
"C'est bien si vous vous en rappelez", fit le moine. "La plupart en sont incapables.
- Que voulez vous dire ? De qui parlez-vous ?
- Vous n'êtes pas le seul à être arrivé comme ça."
Hans ferma les yeux et se passa la main sur le front. Une foule de questions, celles qui ne cessaient de tourner dans son esprit depuis son réveil, se pressaient aux bords de ses lèvres.
"Comment suis-je arrivé ?", demanda-t-il en premier.
"Vous êtes apparu. A l'endroit précis où vous êtes actuellement.
- Apparu ? Mais comment ça ? D... D'où ?
- Je ne le sais pas", dit le moine en faisant signe de dénégation. "Personne ne le sait à vrai dire.
- Mais..."
Ses interrogations se suspendirent. Il voulut se lever mais se rendit compte de sa faiblesse. L'homme assis à côté de lui en robe de bure fit quelques gestes d'apaisement.
"Doucement Hans. Vous n'êtes pas en état encore.
- Oui", fit l'intéressé, sans aucune conviction.
Il tentait de rester calme, mais la panique le gagnait petit à petit. Tout son esprit se tendait, se déchirait, hurlait dans un vide sinistre, un néant à la place de ses souvenirs. Il savait pourtant qui il était, son nom tout du moins, mais le reste lui échappait. Il entendait le moine marmoner quelques prières. Il n'en comprenait pas le sens, mais il se rasserénait lentement. Il revenait doucement à la raison. Au lointain, le vent de la folie soufflait, et il savait qu'il devait s'en écarter.
"Ou est située Loreval ?" finit-il par demander.
"Nulle part. Loreval est tout ce que nous connaissons.
- Comment ça nulle part ? Loreval est un monde ?
- Non. Loreval est une cité. Et il n'existe rien en dehors d'elle. Ailleurs, plus loin, c'est le néant.
- Le néant ?!"
Son poul s'accélérait à nouveau.
"Qu'est-ce que ça veut dire ?" demanda-t-il d'un ton rageur.
"Cela signifie que nous n'en savons rien de plus. La ville elle-même est incomplète. Le ciel est noir. Il n'y a pas de soleil, pas d'étoiles. Un fleuve vient de nulle part et disparaît de même. Tout ce dont je vous parle me paraît évident. Si je n'avais pas connu les étoiles, je ne pourrais pas dire qu'elles manquent. Mais comme vous j'ignore tout de ce qui fait mon passé et mes expériences. Vous comprenenz de quoi je parle ?"
Hans hésita un instant, toujours concentré sur les révélations qu'il venait d'entendre. Il savait bien entendu ce qu'était les étoiles, mais ne parvenait pas à se souvenir où il en avait vu la dernière fois.
"Oui, je comprend", parvint-il à ajouter.
"Il n'existe que Loreval, et au delà, il n'y a rien", poursuivit le moine. "Loreval est vaste et pourrait abriter des centaines de milliers de personnes, mais nous ne sommes que quelques milliers. Nous ne nous connaissions pas. Personne n'a de souvenir d'en connaître une autre en arrivant. Et comme nous supposons qu'il n'en a pas toujours été ainsi, nous supposons qu'il s'est passé quelque chose de grave. Quant à savoir d'où nous venons en apparaissant ainsi, je n'en ai pas la moindre idée. Lendraste n'a pas toutes les réponses, ou ne nous les a pas toutes donné.
- Qui est Lendraste ?" l'interrompit Hans.
"Lendraste est un dieu... ou prétend l'être. Il reconstruit l'univers. C'est ce que les anciens, les premiers arrivés ici, ont entendu de lui. De ce fait nous supposons que l'univers est mal en point. C'est bien la seule explication, si légère soit-elle, que nous ayons.
- Mais... comment est-ce arrivé ?
- Il est possible que Lendraste lui-même ne le sache pas. Je ne peux vous répondre mon ami."
Hans tenta à nouveau de se lever à la lumière de ces invraissemblables nouvelles. Assis sur la couche, son regard chercha le ciel par l'une des ouvertures de la bâtisse dans laquelle il se trouvait. Mais si l'éclairage portant sur le décors d'une immense ville semblait celui d'une belle journée ensoleillée, les quelques morceaux de ciel à portée de vue ne lui offraient qu'un noir insondable. Ses yeux se tournèrent à nouveau vers le moine.
"Que... que va-t-il se passer maintenant ?", questionna-t-il.
"Eh bien, je pense qu'il va vous falloir vivre, tout simplement.
- Vivre ?!", s'exclama Hans, comme si cela n'avait aucun sens. "Quelle raison pourrai-je bien trouver à cette existence ?"
Le moine poussa un long soupir. Il avait l'air de celui qui se lasse de répondre constamment aux mêmes questions. Il s'efforça néanmoins de sourire avant de dire :
"Je crains bien qu'il ne faille toutefois vous en contenter.
- Ce monde attrophié a-t-il seulement un sens ?!
- Là n'est pas la question, bien que vous ayez l'éternité pour le découvrir.
- L'éternité ?!" s'étonna Hans.
"Oui, car j'ai bien peur que vous ne puissiez jamais plus mourrir."

Image
Where comes humanity,
There goes insanity...

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