"Il n'y a pour l'homme que trois évènements : naître, vivre et mourir.
Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre."
Jean de La Bruyère
Scepticisme Distingué : Déclin
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- Rongeur de TraKaï
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Vynas, Spiritas ir Pranazumas
Mensonges, ironie, désespoir...
La vie qui seulement vient de choir
Proclame dans le néant son droit
Au repos, à la paix, à soi...
Bacchus posant la grappe tout au fond du tonneau
Montra aux hommes la porte grande ouverte du tombeau.
La vie apparaît comme futile,
Lorsque l'océan n'est que d'huile.
L'illusion comique devînt morte,
Aprés que l'homme passa la porte.
Mensonges, ironie, désespoir...
La vie qui seulement vient de choir
Proclame dans le néant son droit
Au repos, à la paix, à soi...
Bacchus posant la grappe tout au fond du tonneau
Montra aux hommes la porte grande ouverte du tombeau.
La vie apparaît comme futile,
Lorsque l'océan n'est que d'huile.
L'illusion comique devînt morte,
Aprés que l'homme passa la porte.
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- Rongeur de TraKaï
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Hymne au refus l’Illusion
Serpentant ces contrées, cités illuminées,
Le Malheur apeuré cherchait cible facile,
Qui pourrait promptement se laisser dominer,
Et servir au bourreau de monture bien docile.
Mais loin de résister la bête courbe son dos,
Se prosterne, s’agenouille, désirant la sueur,
Se chargeant plaisamment du plus grand des fardeaux,
De la souffrance mesquine, fruit amer du labeur.
La mule ainsi chargée s’estime alors tranquille,
Montrant aux autres sa force, son esprit résistant
Aux maux qui d’ordinaire détruisent les âmes fragiles,
Névroses spirituelles, hantises des innocents.
Illusions bienfaisantes,
Spleen profond récurrent.
Pourquoi seule l’âme meurtrie se complaît dans sa peine ?
Rengaines déstructurantes,
Contentement dégradant.
L’esprit pur est un champ où la souffrance est reine.
L’être qui fut condamné perd alors l’ambition
De vaincre par le doute les pressions dogmatiques,
Car fier de son parcours et des ses prestations,
Il se complaît dés lors dans une souffrance mystique.
Et ainsi l’esprit lâche se rassure par sa peine,
Pesant fardeau fiévreux excusant ses humeurs,
Ses besoins de paresse ou ses volontés vaines,
Et qui imprègne son âme des brûlures d’une liqueur.
A l’aube de la psychose, l’esprit s’enorgueillit,
S’attache à se charger de tourments invisibles,
Recherchant la souffrance dont le besoin grandit,
Inconscient de mener une existence risible.
<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: WiLliGriMmiVitch le 2002-12-07 19:50 ]</font>
Serpentant ces contrées, cités illuminées,
Le Malheur apeuré cherchait cible facile,
Qui pourrait promptement se laisser dominer,
Et servir au bourreau de monture bien docile.
Mais loin de résister la bête courbe son dos,
Se prosterne, s’agenouille, désirant la sueur,
Se chargeant plaisamment du plus grand des fardeaux,
De la souffrance mesquine, fruit amer du labeur.
La mule ainsi chargée s’estime alors tranquille,
Montrant aux autres sa force, son esprit résistant
Aux maux qui d’ordinaire détruisent les âmes fragiles,
Névroses spirituelles, hantises des innocents.
Illusions bienfaisantes,
Spleen profond récurrent.
Pourquoi seule l’âme meurtrie se complaît dans sa peine ?
Rengaines déstructurantes,
Contentement dégradant.
L’esprit pur est un champ où la souffrance est reine.
L’être qui fut condamné perd alors l’ambition
De vaincre par le doute les pressions dogmatiques,
Car fier de son parcours et des ses prestations,
Il se complaît dés lors dans une souffrance mystique.
Et ainsi l’esprit lâche se rassure par sa peine,
Pesant fardeau fiévreux excusant ses humeurs,
Ses besoins de paresse ou ses volontés vaines,
Et qui imprègne son âme des brûlures d’une liqueur.
A l’aube de la psychose, l’esprit s’enorgueillit,
S’attache à se charger de tourments invisibles,
Recherchant la souffrance dont le besoin grandit,
Inconscient de mener une existence risible.
<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: WiLliGriMmiVitch le 2002-12-07 19:50 ]</font>
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Une réponse ?...
Murmures inattendus,
Ou strophes enchevêtrées,
Ne tendront point aux nues,
Aux buts dissimulés…
De l’acte mystérieux,
De l’ethos capricieux,
Lequel sera dangereux,
Coupable jusqu’aux aveux ?
L’issue de vérité,
Recluse en son carquois,
Viendra émancipée,
Toujours trouvera sa voie…
La brûlure des regards,
Le teint masqué de fard,
S’enfuient au loin blafards,
Se révèlent bien trop tard.
Qui alors fut la muse
Des précédents essais,
Des sentences qui amusent
Ou reflètent la pensée ?
Du poète, l’ambition
Fut l’émancipation,
Acte de réflexion
Ou bien de destruction…
D’où vient l’inspiration
Des poètes torturés
Lorsque toutes leurs passions
Sont ainsi refoulées ?
Une question sans réponse,
Qui d’une rose devînt ronce…
<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: WiLliGriMmiVitch le 2002-12-14 23:20 ]</font>
Murmures inattendus,
Ou strophes enchevêtrées,
Ne tendront point aux nues,
Aux buts dissimulés…
De l’acte mystérieux,
De l’ethos capricieux,
Lequel sera dangereux,
Coupable jusqu’aux aveux ?
L’issue de vérité,
Recluse en son carquois,
Viendra émancipée,
Toujours trouvera sa voie…
La brûlure des regards,
Le teint masqué de fard,
S’enfuient au loin blafards,
Se révèlent bien trop tard.
Qui alors fut la muse
Des précédents essais,
Des sentences qui amusent
Ou reflètent la pensée ?
Du poète, l’ambition
Fut l’émancipation,
Acte de réflexion
Ou bien de destruction…
D’où vient l’inspiration
Des poètes torturés
Lorsque toutes leurs passions
Sont ainsi refoulées ?
Une question sans réponse,
Qui d’une rose devînt ronce…
<font size=-1>[ Ce Message a été édité par: WiLliGriMmiVitch le 2002-12-14 23:20 ]</font>