Posted: Mon Jun 18, 2007 11:20 pm
Topic intéressant… Je me suis farci les dix pages, parfois en survolant un peu. Certaines paroles d’Eoliad me rappellent un ami qui a tenté de se suicider, j’ai l’espoir secret que ce n’est pas son cas. D’ailleurs cet ami a le même âge, 16 ans, et moi aussi. Sur le bac de français d’ailleurs, je crois que tu as un peu fait de hors sujet, mais moi de même ^^ J’ai déjà oublié ce que j’ai mis… Ah oui, que nos instincts primitifs étaient encore là d’où l’apparition de déséquilibres dans notre système conçu pour des gens honnêtes, qu’il y avait de l’espoir car l’humanité progresse rapidement, et quelques choses qu’on va retrouver dans la suite de ce post.
Bon, j’aime faire les mises au point et analyser les actes de chacun, alors allons : mes convictions qui n’engagent que moi :
-Eoliad s’attaque à ses confrères et à leur « obsession » des relations sexuelles parce qu’il est jaloux de leur insouciance et du fait qu’ils se procurent plus de plaisir en toute simplicité que lui en se désespérant. Que ce soit lui ou les autres élèves, tous sont en manque de repères, ils tentent simplement de faire leur chemin par des moyens différents. Personnellement, je pense que désespérer sur des choses dont on n’a pas prise est inutile : l’humanité est comme elle est, c’est un fait, et chacun sait déjà qu’avec ses petites contributions (faire des dons, lier des relations amicales, faire partie d’association diverses, faire des critiques constructives et des félicitations aux gens qui les méritent voire les méritent pas) on peut la faire progresser dans la limite de ses moyens, bien que rien ne nous y oblige. De même je pense qu’il est inutile d’avoir peur des choses inévitables, comme la mort, cela ne peut que nous pourrir la vie. Le rôle des « mauvais » sentiments était au départ notre protection, il faut qu’il le reste, pas qu’il nous enfonce.
-Le cynisme, c’est bien quand on s’en sert de soupape pour décharger son agressivité, sa colère, sa haine, son désespoir, mais il ne faut pas qu’on se serve de ça comme moteur, sinon c’est le cercle vicieux. On prend un certain plaisir à se plaindre, mais j’aurai intuitivement tendance à dire qu’il vaut encore mieux le prendre en se vantant.
-Pour en revenir à vos critiques de philosophes sur ceux qui ne réfléchissent pas, ceux qui se posent pas trop de questions ne trouvent simplement moins de plaisir aux réflexions philosophiques qu’à vivre tranquillement leur vie, c’est une philosophie différente. N’est-ce pas flatter notre égo et s’estimer supérieur que de dire que les autres sont des moutons qui ne réfléchissent pas ? Si cela ne les gêne pas, et que certains en tirent bénéfices, tout le monde est heureux. Serions-nous alors jalaoux de ceux qui abusent le système et utiliserions-nous ce sentiement pour ramener plus d’égalité ? Mouai, je sais pas si la fin justifie les moyens, ils finissent par nous avilir. Et en quoi sert-il d’être philosophe si pour en tirer quelque chose (car à part du réconfort pour certain, vos réflexions de servent pas à grand-chose à part développer un peu vos liaisons neuronales mais autant le faire sur des trucs joyeux) il faut se moquer de ceux qui ne le sont pas et les regarder de haut ? Restons modestes. Je pense que tous ceux qui s’estiment philosophes mais qui méprisent les autres sont moins sages que ces autres, parce qu’ils se surestiment et que c’est la première erreur à ne pas commettre.
-Quant au destin, j’y crois, d’une certaine manière. Non pas avec le principe d’une entité supérieure qui guiderait nos actes, mais d’une multitude de facteurs qui nous conditionnent et nous amènent à agir. Si quelqu’un revenait dans le passé sans rien toucher et interargir, il est probable que rien de changerait. Du moins la majorité des gens le pensent. Si c’était le cas, cette théorie serait exacte. Dans nos avenirs, il y a comme causes de ce qui va se passer une part d’acquis et d’inné. Nous pouvons agir sur l’acquis, en faisant des rencontres avec des gens constructifs, et en maintenant en nous un espoir qui nous poussera mieux que le désespoir.
-Et puis vous critiquez l’humanité, mais elle évolue. Ce qui nous différencie des autres bêtes, c’est simplement la rapidité de notre évolution ! Certes notre cerveau émotionnel, qui conserve nos réflexes préhistoriques, a encore une emprise forte sur nous, mais notre raison ne cesse de se développer, et peu d’animaux sont aussi doués d’empathie que nous. Ils ont leur instinct d’entraide, parfois bien plus développé que chez nous (comme les fourmis), mais il est tout à notre honneur de justement remplacer un désir ancestral d’individualisme par des sentiments humains comme la compassion. Bien sûr, certains diront que ça marche aussi pour la cruauté, que les hommes le sont plus que les animaux. C’est simplement que les hommes sont plus intelligents. Une fourmis n’est pas cruelle, un chat un peu, un homme beaucoup, mais l’homme peut aider le chat et la fourmis en les adoptant (si, y’en a qui mettent des fourmilières dans des aquariums). Je pense que l’homme est plutôt voué à une grande empathie qu’à une grande cruauté, car la première est bien plus populaire et sujette à la propagande (ex : les fillms de disney^^). Mais ne sous-estimons pas les animaux, qui ont leur propre forme de langage d’ailleurs, comme l’ont montré des expériences scientifiques, y comprit pour les plantes. Ils évoluent simplement moins vite que nous. Les fourims sont arrivées à un stade assez avancé mais il leur a fallu des millions d’années, nous quelques milliers. Bref.
D’autres de mes points de vue sur les questions précédemment soulevées :
-La beauté est une illusion de l’esprit qui sert à nous attirer vers ce qui est le meilleur pour nous. Elle est issue de notre cerveau et si elle nous parait parfois abstraite, elle devait servir au départ à associer ce qui est bien pour nous ou pas. Les femmes préfèrent en général els hommes musclés parce qu’ils sont plus à même de les protéger (elles le font inconsciemment, c’est un très vieux réflexe). Enfin je crois, je suis fatigué et je ne réfléchis plus trop…
-Le langage est la base de tout développement intellectuel. On a un langage entre membres de la même espèce, mais aussi avec l’environnement : nos sens servent à ça. Sans aucun sens, aucun développement intellectuel, presque aucune intéraction possible, et il n’y aurait que des organismes unicellulaires. J’aime bien cette idée, qu’on communique avec d’autres créatures mais aussi avec l’environnement…
-Comme il a été dit, je pense que le fondement de notre société n’est pas forcément mauvais, mais que le système ne peut pas bien fonctionner tant qu’il ne prend pas suffisamment en compte la corruption et ses failles humaines.
Enfin, analyse des raisons qui m’ont poussées à écrire ce message : décharger mon agressivité. J’ai eu mon lot de gens suicidaires et je suis arrivé à mon propre point de rupture (crises d’angoisse) du coup je suis forcé de grogner pour m’en sortir même si je préfèrerai aider Eoliad… désolé. Si je peux te donner des conseils, c’est continuer à chercher à discuter avec les autres comme tu le fais, et à lier connaissance avec des gens pour éviter de ressasser trop d’idées noires. Realitivise aussi, et sois un peu égoïste si tu te soucie tant de l’avenir de l’humanité puisque tu dis toi-même que tu n’y changeras rien, donc pas la peine de désespérer pour rien. Fais du sport et pratique la méditation, ça peut aider. Lie connaissance, et exprime-toi au maximum. Fixe-toi des objectifs raisonnables, cherche des amis… Essaie de remplacer tes pensées noires pas des choses plus positives.
Enfin, je salue cosmo et les autres qui font preuve d’une certaine sagesse.
Bon, j’aime faire les mises au point et analyser les actes de chacun, alors allons : mes convictions qui n’engagent que moi :
-Eoliad s’attaque à ses confrères et à leur « obsession » des relations sexuelles parce qu’il est jaloux de leur insouciance et du fait qu’ils se procurent plus de plaisir en toute simplicité que lui en se désespérant. Que ce soit lui ou les autres élèves, tous sont en manque de repères, ils tentent simplement de faire leur chemin par des moyens différents. Personnellement, je pense que désespérer sur des choses dont on n’a pas prise est inutile : l’humanité est comme elle est, c’est un fait, et chacun sait déjà qu’avec ses petites contributions (faire des dons, lier des relations amicales, faire partie d’association diverses, faire des critiques constructives et des félicitations aux gens qui les méritent voire les méritent pas) on peut la faire progresser dans la limite de ses moyens, bien que rien ne nous y oblige. De même je pense qu’il est inutile d’avoir peur des choses inévitables, comme la mort, cela ne peut que nous pourrir la vie. Le rôle des « mauvais » sentiments était au départ notre protection, il faut qu’il le reste, pas qu’il nous enfonce.
-Le cynisme, c’est bien quand on s’en sert de soupape pour décharger son agressivité, sa colère, sa haine, son désespoir, mais il ne faut pas qu’on se serve de ça comme moteur, sinon c’est le cercle vicieux. On prend un certain plaisir à se plaindre, mais j’aurai intuitivement tendance à dire qu’il vaut encore mieux le prendre en se vantant.
-Pour en revenir à vos critiques de philosophes sur ceux qui ne réfléchissent pas, ceux qui se posent pas trop de questions ne trouvent simplement moins de plaisir aux réflexions philosophiques qu’à vivre tranquillement leur vie, c’est une philosophie différente. N’est-ce pas flatter notre égo et s’estimer supérieur que de dire que les autres sont des moutons qui ne réfléchissent pas ? Si cela ne les gêne pas, et que certains en tirent bénéfices, tout le monde est heureux. Serions-nous alors jalaoux de ceux qui abusent le système et utiliserions-nous ce sentiement pour ramener plus d’égalité ? Mouai, je sais pas si la fin justifie les moyens, ils finissent par nous avilir. Et en quoi sert-il d’être philosophe si pour en tirer quelque chose (car à part du réconfort pour certain, vos réflexions de servent pas à grand-chose à part développer un peu vos liaisons neuronales mais autant le faire sur des trucs joyeux) il faut se moquer de ceux qui ne le sont pas et les regarder de haut ? Restons modestes. Je pense que tous ceux qui s’estiment philosophes mais qui méprisent les autres sont moins sages que ces autres, parce qu’ils se surestiment et que c’est la première erreur à ne pas commettre.
-Quant au destin, j’y crois, d’une certaine manière. Non pas avec le principe d’une entité supérieure qui guiderait nos actes, mais d’une multitude de facteurs qui nous conditionnent et nous amènent à agir. Si quelqu’un revenait dans le passé sans rien toucher et interargir, il est probable que rien de changerait. Du moins la majorité des gens le pensent. Si c’était le cas, cette théorie serait exacte. Dans nos avenirs, il y a comme causes de ce qui va se passer une part d’acquis et d’inné. Nous pouvons agir sur l’acquis, en faisant des rencontres avec des gens constructifs, et en maintenant en nous un espoir qui nous poussera mieux que le désespoir.
-Et puis vous critiquez l’humanité, mais elle évolue. Ce qui nous différencie des autres bêtes, c’est simplement la rapidité de notre évolution ! Certes notre cerveau émotionnel, qui conserve nos réflexes préhistoriques, a encore une emprise forte sur nous, mais notre raison ne cesse de se développer, et peu d’animaux sont aussi doués d’empathie que nous. Ils ont leur instinct d’entraide, parfois bien plus développé que chez nous (comme les fourmis), mais il est tout à notre honneur de justement remplacer un désir ancestral d’individualisme par des sentiments humains comme la compassion. Bien sûr, certains diront que ça marche aussi pour la cruauté, que les hommes le sont plus que les animaux. C’est simplement que les hommes sont plus intelligents. Une fourmis n’est pas cruelle, un chat un peu, un homme beaucoup, mais l’homme peut aider le chat et la fourmis en les adoptant (si, y’en a qui mettent des fourmilières dans des aquariums). Je pense que l’homme est plutôt voué à une grande empathie qu’à une grande cruauté, car la première est bien plus populaire et sujette à la propagande (ex : les fillms de disney^^). Mais ne sous-estimons pas les animaux, qui ont leur propre forme de langage d’ailleurs, comme l’ont montré des expériences scientifiques, y comprit pour les plantes. Ils évoluent simplement moins vite que nous. Les fourims sont arrivées à un stade assez avancé mais il leur a fallu des millions d’années, nous quelques milliers. Bref.
D’autres de mes points de vue sur les questions précédemment soulevées :
-La beauté est une illusion de l’esprit qui sert à nous attirer vers ce qui est le meilleur pour nous. Elle est issue de notre cerveau et si elle nous parait parfois abstraite, elle devait servir au départ à associer ce qui est bien pour nous ou pas. Les femmes préfèrent en général els hommes musclés parce qu’ils sont plus à même de les protéger (elles le font inconsciemment, c’est un très vieux réflexe). Enfin je crois, je suis fatigué et je ne réfléchis plus trop…
-Le langage est la base de tout développement intellectuel. On a un langage entre membres de la même espèce, mais aussi avec l’environnement : nos sens servent à ça. Sans aucun sens, aucun développement intellectuel, presque aucune intéraction possible, et il n’y aurait que des organismes unicellulaires. J’aime bien cette idée, qu’on communique avec d’autres créatures mais aussi avec l’environnement…
-Comme il a été dit, je pense que le fondement de notre société n’est pas forcément mauvais, mais que le système ne peut pas bien fonctionner tant qu’il ne prend pas suffisamment en compte la corruption et ses failles humaines.
Enfin, analyse des raisons qui m’ont poussées à écrire ce message : décharger mon agressivité. J’ai eu mon lot de gens suicidaires et je suis arrivé à mon propre point de rupture (crises d’angoisse) du coup je suis forcé de grogner pour m’en sortir même si je préfèrerai aider Eoliad… désolé. Si je peux te donner des conseils, c’est continuer à chercher à discuter avec les autres comme tu le fais, et à lier connaissance avec des gens pour éviter de ressasser trop d’idées noires. Realitivise aussi, et sois un peu égoïste si tu te soucie tant de l’avenir de l’humanité puisque tu dis toi-même que tu n’y changeras rien, donc pas la peine de désespérer pour rien. Fais du sport et pratique la méditation, ça peut aider. Lie connaissance, et exprime-toi au maximum. Fixe-toi des objectifs raisonnables, cherche des amis… Essaie de remplacer tes pensées noires pas des choses plus positives.
Enfin, je salue cosmo et les autres qui font preuve d’une certaine sagesse.